L’enfant de mon fils est-il réellement mon petit fils ?

Il existe des dictons populaires qui peuvent être assez controversés, comme la phrase qui figure en tête de cet article : « Les enfants de ma fille sont mes petits-enfants, les enfants de mon fils savent de qui ils sont les enfants ». Le sens de l’expression est assez clair, à savoir qu’une femme ayant sa progéniture, formant la vie à l’intérieur de son corps et donnant naissance… il n’y a aucun doute que les enfants sont les siens… Mais lorsqu’il s’agit de l’homme, seule la femme saura si oui ou non il appartient réellement à son partenaire… Ou encore, un test de paternité pourrait également clarifier les doutes.

La relation avec la belle-fille

Ce dicton suggère que les belles-mères ou les beaux-pères peuvent établir des relations différentes avec leurs petits-enfants selon qu’ils sont issus de leurs filles ou de leurs fils. Il est clair que cette idée ne peut pas être appliquée à toutes les grand-mères et à tous les grands-pères du monde, mais c’est un dicton qui était dit d’une manière qui le faisait comprendre.

Parfois, les grands-mères peuvent avoir le sentiment que les belles-filles sont des rivales directes pour l’amour de leur fils. Lorsque leur fils a une progéniture avec une telle « rivale », les grands-mères peuvent ressentir le petit-enfant comme un être qu’elles doivent artificiellement conquérir parce que sa mère est leur rivale et il leur sera donc très difficile d’entretenir une relation saine avec leurs petits-enfants. Ils peuvent également se demander si le petit-enfant appartient vraiment à leur fils ou à un autre homme. Bien entendu, il ne s’agit là que d’hypothèses quant à l’impact de ce dicton sur les relations familiales.

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La relation avec la mère

En revanche, si le bébé est celui de la fille, les grands-mères et certains grands-pères se sentent plus utiles et en quelque sorte plus responsables du bébé et de la nouvelle mère. Ils auront l’impression de pouvoir s’en occuper sans problème, sans rivalité… même lorsque vous apprendrez à votre fille à s’occuper du bébé… Comme si la grand-mère de l’autre partie n’avait rien à voir avec le bébé.

Mais si la mère du bébé est votre belle-fille, vous ne vous sentirez pas responsable d’elle ou de son bébé, et vous ne vous sentirez pas non plus à l’aise pour lui donner des conseils parce que vous pensez que c’est sa mère qui devrait jouer ce rôle… Même si vous aimeriez le faire aussi. Vous acceptez que ce rôle ne soit pas le vôtre.

Il est également possible que si c’est votre fils qui est le père, vous vouliez le remplacer de manière toxique dans la garde du bébé, laissant la belle-fille, l’autre grand-mère et vous… que vous avez enjambé votre fils, annulant sa capacité à être parent. Lorsque cela se produit, il peut y avoir un conflit relationnel.

La présence des pères

La société doit prendre conscience que les pères doivent également être présents dans l’éducation des enfants, même lorsqu’ils sont nouveau-nés. Bien que les pères ne puissent pas allaiter, ils peuvent faire beaucoup d’autres choses pour leurs nouveau-nés, et ces derniers en ont également besoin.

Les pères sont indispensables à l’éducation et aux soins de la nouvelle mère en convalescence. Oui, les grands-mères et les grands-pères sont indispensables aussi, mais ils doivent savoir où est leur place et s’ils veulent donner un coup de main, ils devraient toujours demander d’abord si leur aide est la bienvenue.